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Last modified by Ludovic Dubost on 2021/02/05 15:47

Les Talents du Numerique 2014: une réussite !

Hier, j'étais présent à l'événement "Les Talents du Numérique" organisé par le Syntec Numérique.

Un tweet résumant l'événement :

Plus sérieusement, c'était un très bon événement qui a mis en avant des entrepreneurs du numérique afin qu'ils partagent leur experience ainsi que des projets de jeunes avec une remise de prix pour les meilleurs projets.

A noter en particulier la catégorie "Utopie" présentée par Tristan Nitot montrant des projets ayant l'ambition de "changer le monde".
Il est en effet important pour nous et nos jeunes de continuer à avoir cette ambition, même si comme l'a indiqué Céline Lazorthes de Leetchi "on veut changer le monde, mais bon on commence par changer l'ampoule".

L'objectif de l'événement était de mettre en contact des jeunes avec le monde du numérique et de ce point de vue c'était très réussi, puisque certaines écoles sont venues en force, dont l'EPITA, l'EPSI et la Webacademie.
C'était sympa de discuter avec les étudiants, d'autant plus que nous avons pu rencontrer pas mal d'étudiants intéressés par le monde du logiciel libre, même s'il leur paraissait surprenant d'avoir en face d'eux une entreprise créant du logiciel libre. Nous avons eu droit à l'habituelle question : "mais qu'est-ce que vous vendez ?"

Il est donc important de rappeler: "Le logiciel libre n'est plus une utopie, il y a des jobs !"

Aujourd'hui le logiciel libre emploie de plus en plus de personnes, aussi bien dans des entreprises non technologiques afin de les mettre en oeuvre, dans des sociétés de services spécialisées en Open Source et surtout chez des éditeurs de Logiciels Libres.

Et si vous voulez que votre travail puisse directement ou indirectement contribuer à avoir plus de code libre dans le monde, regardez les éditeurs de logiciels libres de près.

Chez XWiki SAS, nous payons 10 personnes (sur 38) qui produisent (ou testent) presque à temps plein du code XWiki ou des extensions XWiki (soit plus de 25% directement en contribution au logiciel libre).
Et ceci n'inclut pas les contributions réalisées par d'autres employés dans le cadre de projets ou du support pour des clients !
Ceci est possible grâce aux services que nous réalisons pour nos clients, lesquels participent au financement de notre contribution aux logiciels libres, ainsi que des aides pour des projets de recherche français ou européens.

Si vous voulez en savoir plus, XWiki SAS ouvre ses portes le 13 juin en participant à la Startup Assembly. Venez nous rencontrer, inscrivez-vous !

Ludovic Dubost

Comment mesurer la valeur de l'économie collaborative ou d'un logiciel libre - le CA et le PIB ne sont plus des indicateurs valides

En suite à mon billet intitulé "Impacts d'Internet et des Nouvelles technologies sur la société: nous n'avons encore rien vu" ou j'ai parlé de l'économie collaborative, une question se pose sur comment mesurer la valeur de l'économie collaborative ou d'un logiciel libre. Traditionnellement on va mesurer le prix (donc le CA) qui rentrera dans le PIB. Or dans le cas d'un produit gratuit, tel un logiciel libre ou comme l'information contenu sur Wikipedia, le prix est "zéro", et donc suivant cette règle de mesure, la valeur est ainsi zéro. 

Quand on pense que Wikipedia serait peut-être une des choses les plus intéressantes à emmener sur une île déserte, même avant la nourriture, puisque avec la connaissance on saurait en produire, on ne peut pas imaginer que Wikipedia contribue ou zéro ou quasi zéro à notre société. 

Ceci pose de sérieux problèmes qui seront grandissant au fur et à mesure de la croissance de l'économie collaborative.

Chez XWiki nous nous sentons tout particulièrement concerné par ce problème car nous voyons nombres d'articles de presse qui sont parler de telle ou telle société ayant levé 5M$, ou de sa croissance de CA. Régulièrement on nous demande notre CA. Lorsque nous faisons des dossiers pour les projets de recherche financés, on nous demande le retour sur investissement du projet, mesure une fois encore en chiffre d'affaires et en croissance économique. Nous voyons aussi des classements publiés en CA et aussi les "magic quadrant" du Gartner avec des minimums de CA important ainsi qu'une non prise en comptes de clients "gratuits". Pour nous même aussi nous aimerions savoir quelle est notre utilité sociale et économique. 

L'article suivant Beyond GDP - Measuring Value in a Service-oriented, Information-based, Digital Economy explique ce problème et donne quelques pistes de reflexion...

Impacts d'Internet et des Nouvelles technologies sur la société: nous n'avons encore rien vu

Depuis le début de ma carrière j'ai été attiré par la technologie et par les possibilités apportés par l'Internet. Dés mon premier emploi j'ai voulu travailler dans ce domaine.
J'ai eu la chance depuis 1995 de participer à de grandes innovations, d'abord autour d'Internet et maintenant avec XWiki au mouvement du logiciel libre.

Internet, les Logiciels libres, les technologies ont eu un impact important sur la société. Aujourd'hui un enfant va dés son adolescence vivre dans un monde connecté. Il pourra passer des années loin de son pays en restant en contact avec celui-ci. Il pourra accéder à des ressources éducatives presque infinies. Il pourra commander n'importe quel produit en ligne et se le faire livrer. On a vu une nouvelle économie naître et prosperer. Il est possible aujourd'hui pour une entreprise de vendre dans le monde d'entier de son salon. Du côté de 'l'ancienne économie' il y a des impacts mais ceux-ci sont encore presques légérs, probablement plus lentement que ce qu'on imaginait en 1990.

Pour autant je pense qu'aujourd'hui nous n'avons encore rien vu des changements que l'innovation technologique va avoir sur la société. Les impacts sur l'ancienne économie s'accélèrent. De nouveaux modèles d'affaires continuent à emerger non seulement dans le monde des technologies mais surtout dans le monde non-technologique. Les innovations continuent à affluer et des choses qu'on ne pensait pas possible il y a 10 ans le sont dés aujourd'hui. 

Récemment j'ai lu quelques livres vraiment intéressant sur ces sujets:

- Zero Marginal Cost Society de Jeremy Rifkin
- Race against the Machine et The Second Machine Age d'Eric Brynjolfsson et Andrew McAfee accessible aussi en slides sur le site de la Maison Blanche

Ces livres disent la même chose sur la technologie. Les possibilités offertent par la technologie affluent plus vite qu'on le pense et les changements sur la société et l'économie risquent d'être plus rapides que sa capacité à absorber des changements brutaux.

Pourquoi les possibilités technologiques affluent de façon accéléré ?

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Lettre ouverte à nos députés et à Axelle Lemaire: coup de Gueule contre les lois absurdes sur les stages

Depuis quelques années, régulièrement de nouvelles lois sont votées pour encadrer encore plus les stages en entreprise:

- stage de moins de 3 mois rémunéré à un tarif minimum et maintenant moins de deux moins
- règles indiquant qu'un stagiaire ne peut pas remplacer un salarié
- règles indiquant qu'un stagiaire doit avoir les mêmes droits qu'un salarié (Tickets Restaurant, horaires, etc..)
- pas de stage sans convention tri-partite

Il a même été évoqué un taux maximum de stagiaire en entreprise (10%).

Finalement si on veut fermer la porte des entreprises aux jeunes, c'est parfait et c'est exactement ce qu'on fait avec ce type de loi.

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Liste des 100 développeurs de Tariq Krim

Tariq Krim a rendu son rapport sur les talents à Fleur Pellerin la semaine dernière.

La "liste" était attendue comme le loup blanc depuis le billet de Tariq la french touch du code et après les critiques qui ont fusées sur la pertinence d'une telle liste et les méthodes de selection qui seraient utilisées.

J'ai l'honneur d'avoir été inclus dans cette liste avec nombre d'autres libristes et entrepreneurs / développeurs et de voir à travers cela XWiki reconnu d'une nouvelle façon.

Indépendence XWiki

J'ai publié l'année dernière sur le blog d'XWiki.com, plusieurs articles sur la naissance d'XWiki, sur la création de l'entreprise, les choix qui ont été faits et partagé mon point de vue d'entrepreneur et de manager. Voici la liste :

Et en particulier celui ou je parle de l'indépendance de XWiki SAS

Votre exil fiscal, Pierre Chappaz, assumez le pour ses vraies raisons

Daniel Glazman vient de publier "libertarien mon cul" en réponse à un article de Pierre Chappaz, exilé en Suisse et donneur de leçons politiques à la France préconisant des mesures pour favoriser le retour des exilés fiscaux (plus d'ISF, moins d'impôts, moins de charges, etc..).

Moi aussi l'article de Pierre Chappaz me fait réagir. Comme Daniel je suis un entrepreneur et heureux et fier d'entreprendre en France et qui quelque soit le revenu que je fais ou que je pourrais faire dans le futur ne souhaite pas s'exiler pour payer moins d'impôts, même si la France est un des pays ou on en paye le plus.

Je ne crois pas qu'il faut tout faire pour faire revenir mes exilés fiscaux. Il y aura toujours un pays avec moins d'impôts soit plus petit comme la Suisse ou d'autres paradis fiscaux qui ont la possibilité d'aspirer les ressources des riches des autres pays pour obtenir un bel équilibre, ou d'autres pays qui sont prêt à faire moins pour combattre les inégalités (comme l'Allemagne qui à joué la carte de plus bas salaires pour augmenter sa compétitivité et ce au prix d'une augmentation des inégalités et une augmentation des travailleurs pauvres, on comme beaucoup de pays emergents avec des normes sociales beaucoup plus faibles)

Je ne crois pas qu'il faut renoncer à notre modèle pour appliquer celui que voudrais Pierre Chappaz, car ce serait renoncer à une vision du monde qui doit nous rendre fier.

Je ne crois pas que réduire le filet social est un modèle pour le monde entier et je n'ai pas envie de vivre dans un pays qui laisse sur le bord de la route trop de personnes qui n'ont pas la chance d'être né dans le bon milieu social et qui n'ont pas eu les capacités naturelles ou l'éducation suffisante pour s'en sortir.

Oui bien sûr il faut faire attention à la compétitivité car il sera difficile pour une entreprise de survivre si elle est concurrencé par des entreprises qui ont des conditions bien plus favorables pour faire les mêmes produits. Oui bien sûr on peut améliorer l'usage de l'argent public en France et réduire les dépenses. Oui bien sûr il y a des profiteurs du système.

Mais il ne faut pas se tromper de problème. Augmenter la compétitivité de façon massive dans les pays qui ont un filet social important veut automatiquement dire le réduire et augmenter les inégalités. Cela veut dire aligner nos normes sociales aux normes les plus basses. Tout tirer vers le bas. Oui bien sûr pour l'entrepreneur cela peut être une situation plutôt favorable
(j'en sais quelque chose, XWiki a 50% de ses employés en Roumanie et nos employés vivent une - petite - "concurrence" sociale et de niveau de vie de leurs pays respectifs).

Contrairement à Pierre Chappaz, mon avis est qu'il ne faut pas que la France renonce à son filet social et qu'il faut bien le payer d'une façon ou d'une autre, et que oui il faut que les plus aisés y contribuent.
Nous devons aussi convaincre d'autres pays pour que le filet social soit relevé dans d'autres pays, y compris dans les pays emergents. En ce moment même, il y a des pressions envers l'Allemagne pour qu'elle dynamise son marché interieur (par une augmentation des salaires).

Nous devons aussi convaincre d'autres pays que la concurrence fiscale est vaine au niveau mondial. Quand Google, Apple, Amazon peuvent déployer leurs prouesses technologiques en Europe en déplaçants leurs revenus jusqu'au Bermudes en passant par la Hollande, l'Irlande ou le Luxembourg, oui il y a un problème serieux.

Est-ce que la France devra réduire un peu ses taxes ou plutôt les modifier. Oui sûrement. Est-ce qu'il faut repenser certaines dépenses, bien entendu. En particulier il reste beaucoup d'aides qui n'ont pas de conditions de ressources (y compris l'allocation chômage).
Pour autant la vision de Pierre Chappaz est bien trop orienté vers ses propres interêts plutôt que motivé par l'interêt général. 

Pierre Chappaz, quand on s'exile fiscalement c'est un choix délibéré, pas une obligation. Comme le dit Daniel, si vous avez les moyens d'aller à Genève, vous avez bien sûr les moyens de payer vos impôts en France.
Si dans ces conditions vous vous exilez, ne nous balancez pas que c'est à cause d'un soi-disant "climat anti-riche", assumez que c'est parce que vous préférez garder vos sous sur votre compte, plutôt qu'ils participent à une redistribution bien nécéssaire.

Assumez surtout que vous préférez un monde favorable au capitaux que vous avez plutôt qu'un monde qui combat les inégalités (je vous invite à lire le dernier livre de Thomas Piketty très intéressant sur ce sujet)

Quel "climat anti-riche" ? Vous vous sentez en danger dés que vous passez la frontière ? On vous saute dessus pour vous vider votre portefeuille ? Vous vous être pris des tomates ?

Sérieusement, assumez et ne parlez pas pour les "entrepreneurs français". Il y en a encore beaucoup et il y en a beaucoup prêt à partager le fruit de leur labeur quand le succès sera au rendez-vous.

Ludovic Dubost
Entrepreneur en France

About Winning and Loosing

Yesterday, we had an interesting discussion with Guillaume, my friend and colleague at XWiki, about the article he published on his new account on medium (yes, he likes to try out new services).

I criticized in his article his use of the word "winner", so he responded with a new article reinforcing his point that their would be one "winner" in the market of personal driving.

The thing is that he apparently did not really understand my point which is not about the personal driving space, which I'm not an expert on (probably because I own a car which is less and less trendy now in Paris). He might be perfectly right that their might be only one remaining company with market leader status with a significant market share, close to monopoly. Indeed his comparison with other services show that you have strong leaders in many of the areas he mentions (eBay, Amazon, etc..), but does it necessary mean that there is only one winner, and therefore all the others are loosers ?

This is what my point is about. It's about the usage of the term "THE winner" in the world of business. 

Business is not sports, even in the startup world, and despite the fact that there is competition in business. In sports you have rules which defines the winner and these rules are clear to everybody.

Indeed, there is a tendency to consider in business that "winning" is about being the biggest one, or being the only one and reach monopoly status. I believe this is a "bias" particularly created by investors in the tech industry which are looking for the biggest return on investment, and historically this has been achieved very well by reaching monopoly status in new markets or by growing fast and reselling the company.

My point is that in business there are multiple ways of winning, which does not necessarily mean being the remaining company with close to monopoly status.

I'll take for this a market that Guillaume mentioned in his article, namely the auction market where eBay is clearly the leader. French people that followed the web a long time ago might remember that eBay was NOT the leader on the French market, showing that you can have a "local" leadership in the marketplace business. Indeed marketplaces tend to become quite monopolistic because consumers go where the most producers are and producers go where the most consumers are, favoring monopolistic statuses. However, if Guillaume is right that the same consumer might need the services of personal drivers in Paris and in New-York, the producers are not travelling, so the tendency to automatically consolidate the leader cross-market is not so strong. There are significant changes that we will see local leaders. This happened in the online auction market where iBazar was the leader in France. Now nobody remembers that iBazar was "the winner" in France, as it was bought by eBay for a couple hundred millions of euros. Does this make the iBazar people loosers ? Only if you are absolutely trying to make business have only one winner and all the others are loosers.

In some business, when you look closely you might find companies where the acquired company's founder made more money than the acquiring company's founder. You might even find some acquired company CEO which became CEO of the remaining company. Steve Jobs is a good example when he returned to Apple with Apple acquiring NeXt. Steve Jobs is another good example of what I mean. When he came back at Apple and announced a partnership with Microsoft in 1997 he said:

"We have to let go of this notion that for Apple to win, Microsoft has to lose. We have to embrace a notion that for Apple to win, Apple has to do a really good job"

Note: some might say that Microsoft is having difficulties in the post-PC world and these difficulties are highly because of Apple's success. That is very true, however in 1997 Microsoft made 11 B$ of revenue and in 2013 78B$.

I still remember this quote everyday when I run XWiki, thinking that was matters most if not our competition but what matters most is to do a really good job. If we do we will be "winners" among many others.

Changement de Business Model par le créateur de CouchDB

Dans cet article sur Business Insider on apprend Damien Katz, le créateur de CouchDB, à décidé de quitter le projet Apache CouchDB et de passer sur le projet Couchbase, dirigé par l'entreprise Couchbase (financée par des VCs).

Ce qu'il fait est quelque chose que j'ai décris dans des articles précédents:

Tout d'abord Damien Katz doit être reconnu et respecté pour ses contributions Open Source à travers le projet CouchDB.

Maintenant on peut aussi comprendre qu'il veuille contrôler le future de son produit et/ou qu'il veuille tirer un revenu de son innovation et du succès de CouchDB, et aussi qu'il veuille accélérer le développement de son innovation.

Mais dans son article il y a des choses qui ne sont pas acceptables de mon point de vue:

1/ Il y a un manque de respect de son projet CouchDB et de ses contributeurs, en particulier par le titre qu'il a utilisé. Le titre indique en gros que ce qu'il va faire lui avec Couchbase sera forcement mieux et ignore ce que la communauté pourrait faire avec le code qu'il a crée. Peut-être aura-t-il raison si son modèle est meilleur, mais c'est un manque de respect

2/ Il ne mentionne pas que la startup Couchbase est financé par des investisseurs exterieurs. Il ne mentionne d'ailleurs pas non plus initialement que Couchbase est pour le moment Open Source (c'est maintenant indiqué en fin d'article après que Chris Anderson l'ai indiqué par un commentaire). Visiblement beaucoup on compris que le changement de projet avait des raisons financières. Il peut créer un peu le doute dans l'esprit des gens and disant que "TOUT" ce que crée Couchbase est Open Source. Mais peut-il nous dire que dans le FUTURE, TOUT ce que créera Couchbase sera Open Source ? Je pense qu'il ne le fera pas, principalement parce que ses investisseurs ne seraient pas en accord avec cette décision, et qu'il est très probable que cela ne sera pas le cas.

Il devrait être honnête et présenter les vrais raisons du changement de projet. Il est dans une entreprise "Business" et veut contrôler la direction de la technologie, et il veut avec ses investisseurs générer des profits significatifs de cette technologie et que dans le futur toutes les créations de seront pas Open Source.

Il est triste de voir que beaucoup d'entreprise Open Source utilisent ce business model pour créer une communauté suffisante avec le code ouvert en ensuite ferment progressivement pour gagner "plus" d'argent. Je mentionne specifiquement "plus d'argent", parce que je pense qu'il est possible dans la plupart des cas de générer du revenue avec une stratégie Open Source qui respecte sa communauté. Bien entendu il y a des contraintes, et peut-être l'une d'elle est de ne pas avoir d'investisseurs. C'est ce que nous faisons à XWiki SAS ou nous avons un Manifeste qui explique nos valeurs et notre comportement et ou nous nous engageons à respecter notre businesss model.

Ludovic Dubost

Construire pour durer : Pourquoi XWiki SAS sera toujours une entreprise indépendante

Sur le blog XWiki SAS j'ai publié un article sur les raisons qui nous ont améné à faire d'XWiki SAS une entreprise indépendante, détenue par ses employés, et à décider de continuer cette façon de développer XWiki SAS dans la durée. C'est un article important pour moi et pour XWiki SAS et je vous invite à le lire.