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Blog - posts for June 2005
Première XWiki School Jeudi 30 Juin 18h
Crao organise régulièrement les Wiki School qui sont un haut lieu de la sphère Wiki Française.
L'équipe d'XWiki est heureuse de lancer l'XWiki School. L'objectif est de faire une séance d'initiation gratuite aux Wiki et à XWiki, ceci de manière régulière en alternant les sujets simples et les sujets plus compliqués (usages avancés, developpement).
La première XWiki School aura lieu le Jeudi 30 Juin à 18h dans les locaux d'XPertNet à l'incubateur Telecom Paris.
Les inscriptions se font bien sûr sur le Wiki.
Voyage à San Francisco
Non ce n'est pas pour mes vacances, mais bien pour un client que je serais à San Francisco du 3 au 9 Juillet.
Grâce à ce client (notre deuxième aux USA), pour lequel nous allons travailler sur un projet très intéressant, nous sommes maintenant une société exportatrice !
Si vous habitez dans le coin ou même de passage et voulez discuter de Wiki, de XWiki ou d'Open Source, ce sera avec grand plaisir. Laissez moi un commentaire ou contactez moi.
Installation à l'incubateur Telecom Paris
Nous venons de nous installer en début de semaine à l'incubateur Télécom Paris ou nous avons été acceptés à la fin du mois dernier. Nous partageons un bureau avec Luceor une jeune pousse qui fournit des solutions de réseau Mesh.
Nous sommes à côté de Denfert-Rochereau. C'est très central et les premiers contacts à l'incubateur sont très sympas ! Il manque juste la clim, qui serait bien utile ces jours-ci.
Réservez votre Jeudi soir 18h pour une initiation aux Wikis/Pôt d'arrivé dans ces nouveaux locaux (plus d'infos bientôt).
La Freebox comme Media Center couplé à un PC
Finalement ce n'est pas un disque dur externe que Free a lancé mais le couplage de la freebox avec un PC.
Il sera possible grâce à un logiciel sur votre PC (qui utilise VLC qui est un logiciel libre), de jouer la musique, les films et les DVD de votre PC sur votre Télé ou chaîne Hifi en passant par la freebox.
XWiki Lokahi sera peut-être né sur un Wiki
Nous venons hier soir de rendre un appel à projet (non de code XWiki Lokahi) que nous avons écrit collaborativement avec 4 autres partenaires (Mandriva, le CNAM, l'EISTI et Cognium Systems) par le Wiki.
Nous étions extremement pressé par le temps et c'était un challenge de rendre un document de qualité dans ces conditions, sachant en plus que c'est le premier appel à projet auquel nous avons répondu.
La combinaison du Wiki et du conférence Skype nous à permit de travailler collaborativement en temps réel sur cette proposition de projet.
Plus de 500 mises-à-jour ont été faites en une semaine sur les pages de la proposition, qui avait été découpée en une dizaine de chapitres mis dans des pages séparées. Ceci permettait à chacun de travailler sur une page différente. La fonction de 'locking' permettant de savoir si quelqu'un est déjà en train d'éditer une page.
Chaque chapitre contenait des instructions sur ce que devait contenir cette page. En final un document complet à été consolidé par un script utilisant la fonction "include" qui permet de concatener plusieurs documents en un seul. Avec les fonctions de scripts de XWiki il est facile d'enlever les instructions dans ce document complet.
Et pour finir un PDF est généré à partir du document complet. C'est ce document qui à été envoyé pour l'appel à projet RNTL.
Merci à notre team virtuel qui à travaillé efficacement pour réaliser cette réponse et merci à Luis Arias en particulier qui à coordonné le boulot.
Il sera difficile de montrer rapidement des résultats de XWiki Lokahi puisque les réponses ne seront pas données avant courant Septembre et le projet est assez long. Inutile de vous dire que c'est un projet ambitieux !
Open letter to an Open Source critic
This article in Forbes is quite upsetting, because it shows a real misunderstanding of what the Open Source world and Open Source business world is about. It shows a real misunderstanding of the benefits for Open Source Companies and even more for the customers.
Here is an open letter than I've written to the author of this article. Note that I'm not defending JBoss Inc. in particular. The author is using Marc Fleury and JBoss Inc. in multiple examples but do generalize what he think he understood about JBoss Inc. to Open Source Businesses and to Open Source in general:
Hello Mr Lyons,
I'm quite dissapointed by your article 'Open Source Smack-down' where you seem to imply that open source companies cannot make money to sustain themselves.
I believe you are very wrong on this and there are a few incoherencies in your article.
First one thing that doesn't show up in your article is that Open Source itself is making progress with IBM's Gluecode acquisition. If IBM feels the need to sastisfy their customers with an Open Source offering based on the same model as JBoss, then it tends to validate that this model is good. So either:
1/ the OSS business model is good
2/ they want to kill JBoss because it's a nail in their toe
If it's case 2, then it's also a validation that JBoss's way is good. Maybe IBM will succeed in killing this competitor and then move back to closed source model. But if they do move back to closed source then a new competitor will start again and this competitor will be able to do it on the same previous open source code. So if they don't want to have other competitors coming up with this GOOD model, then they will stick to it.
In any case Open Source is a winner. Wether it is JBoss Open Source or IBM Open Source who cares ?
The fact that small software companies are getting a hard time staying independent when they start to have something that's working is nothing new. Remember the years when startup creators where asked what was their plan until they would get acquired by Microsoft ? Open Source or not does not change this (except maybe M$ is not yet ready to play with these new rules).
There are other things I don't understand. Why would JBoss business model of selling for a dime what the big guys are selling for a dollar necessarly doomed when some people are coming and are ready to sell for a penny ? Doesn't that mean that the price should not be a dollar, and that JBoss is right when looking to find ways to reduce the costs and have great products at a lower price. You say JBoss operates at a loss (which one ? they are usually saying they are not loosing money and growing). RedHat is not loosing money. Isn't that great for the whole industry and their customers that they manage to not or nearly not loose money and have much lower price points ? Isn't there a lot of value on the customers side that can make many many many more things with the free or low price software. Many great things that have value are done based on Open Source software. Google runs on Linux. Yahoo runs on FreeBSD. How many companies are using Apache and Tomcat ? How many service companies are selling services based on Open Source Software ?
Commercial Open Sources companies are not the only ones participating to Open Source products. Customers themselves are participating to Apache or JBoss code. Novell for example participates to the JBoss Portal development. You have to value the whole eco-system, not just the commercial open source companies.
Sure in this model it's not a "winner takes it all" model a la Microsoft. The open source business model is about making business but also about sharing. People using Open Source software participate to the testing, development, marketing of the product, the brand and the services. They get the software for free and only pay for the services if they need it. The open source companies get the chance to exist and develop, but they will be limited by the fact that they don't have all rights on the software so they will not be able to play it the way Microsoft does which is charging more and more and competing with the partners they have the year before.
These are all things that are beneficial to the customer and the companies themselves are sustainable.. Maybe they won't be companies like Microsoft, but this is actually a good thing.
The sharing amont industry actors and with customers is also something that has so much more value. Maybe a Forbes editor does not value that as much as the EBIDTA but for many of us is does have a lot of value.
So if you can make a sustainable business while sharing, even if it means not making a billion dollar company then it's fine we me and it's fine with many people in this industry.
Ludovic
Disclaimer: I'm running an Open Source Business based on XWiki (http://www.xwiki.com) the open source software I wrote and I'm starting to make money out of that work. It would not have been easier by making it closed source.
PS: Maybe Dan Lyons wrote this article because Marc Fleury responded to a previous article.
35 pl Marché St Honoré
A la manière de l'emission d'Adisson, 93 Faubourg Saint Honoré, Marc de Fouchecour nous a convié à un petit dîner à la fraiche ce jeudi soir.
Cela donnera un petit avant-goût de la table ronde à l'ENSAM Mercredi prochain.
Le résultat est une belle discussion à batons rompus avec Luc Legay, François Nonenmaecher et Yann Mauchamp.
Merci à Luc pour l'enregistrement (l'intervention du Padawan n'a pas été enregistré à cause d'un dépassement de temps de parole de votre serviteur - je sais que je suis trop bavard ! - et d'une surutilisation d'electronique par le propriétaire de l'appareil photo enregistreur):
Innovations perturbatrices
Tristan a posté un billet sur Firefox et les innovations perturbatrices (Disruptive Innovations en anglais).
Comme l'a expliqué Tristan, ce concept vient de Clayton M. Christensen dans son livre intitulé The innovator's dilemma.
Un peu de recherche sur Internet montre que le Logiciel Libre entre tout à fait dans la catégorie "Low-end disruption" qui est une forme d'innovation pertubatrice.
Clairement, le business model du logiciel libre permet de faire des choses de qualité en baissant énormement les coûts grâce à une relation différente entre le client et le fournisseur et par la mise en commun du code.
L'innovation est ici clairement perturbatrice car le fonctionnement du marché des logiciels libres est très différent de celui dans lequel les éditeurs classiques vivent.
La structure du business d'un éditeur classique est très centralisé:
- Un editeur au centre (propriétaire du code), des partenaires (VAR, ISV, OEM - Tristan se rappelera sûrement des ces superbes sigles).
- Une approche marketing produit assez lourde, qui coûte cher aussi bien en developpement qu'en spécifications.
- Des commerciaux qui coûtent cher pour demarcher les clients et leur expliquer pourquoi le produit est meilleur que ce qu'ils ont déjà.
- Forcement avec des coûts importants, il faut un prix important pour rentabiliser la structure, donc le client qui finalement va acheter va payer cher et surtout une fois que le fournisseur a mis le pied dans la porte il va y avoir des coûts cachés pour faire monter la facture à posteriori (technique du lock-in d'autant plus rentable grâce au modèle propriétaire).
- Et comme le prix est cher, il faut encore plus des commerciaux chers pour parler aux services achats et aux Directeurs financiers.
Si on regarde ce qui commence à ce faire au niveau business dans le domaine du logiciel libre (je ne parle même pas des projets "communautaires" ou de type "consortium" qui sont encore une autre forme):
- réduction des coûts de test et developpement grâce au feedback utilisateur.
- réduction des coûts de marketing car ce sont les utilisateurs qui font la publicité du logiciel.
- force de vente très faible qui réagit aux demandes clients plutôt que de vendre proactivement.
- développement partagé avec les utilisateurs et les clients.
Comme les coûts sont faibles, on peut vendre moins cher. En vendant moins cher, on reduit les blocages dans les sociétés qui font qu'elles peuvent acheter facilement.
Pour vous donner un exemple, nous avons signé comme client une entité d'un grand groupe qui a un service achat très bien structuré. Mais le niveau de prix de XWiki a fait que ces services avaient des projets bien plus importants pour lesquelles serrer les coûts. En final vendre notre produit à cette société n'a pas été plus compliqué que le vendre à une PME autonome.
Je vous conseille cet excellent article de Joel Splosky sur ce qui fait le prix d'un logiciel (et surtout inversement le lien ou l'absence de lien entre le prix et la qualité intrinseque du logiciel).
Ainsi nous voyons deux modèles de vente qui sont capable de fonctionner (le modèle Open Source est aujourd'hui validé par des sociétés comme RedHat, JBoss Inc. ou MySQL).
Mais il est clair qu'il ne semble pas du tout évident pour les sociétés dites "classiques" de passer vers le modèle "open source".
Que feront-elles de leur force commerciale spécialisé "Directeurs Financiers", et des voitures de fonction associés ? Comment passer son code en "ouvert" et tirer bénéfice de la communauté quand ce code a des années et n'est pas structuré comme la communauté l'attends ?
De ce point de vue la, le logiciel libre est clairement un "Disruptive Innovation". Il remet en cause la façon dont les sociétés sont structurés pour apporter de la valeur logicielle (et services) aux clients finaux. Forcement ces sociétés et leur employés n'ont pas interêt à ce que cela change (les commissions du commercial sont bien utiles pour payer les traites du 4x4). Du côté des clients non plus, certains n'ont pas interêt à ce que cela change. Des prix élevés justifient le travail du service achat ? Comme l'explique régulièrement Alex, les croissants sont bons dans les conférences des éditeurs propriétaires et c'est toujours sympa de regarder un match de rugby des 6 nations dans la loge d'un éditeur de logiciel (je l'ai fais, et je confirme que c'est vraiment sympa !). Puis avec l'open-source va peut-être falloir bosser un peu plus et peut-être même être directement responsable de certains projets (quoi ? moi, directeur informatique ? responsable de la réussite d'un projet ? sans pouvoir dire que c'est la faute à Microsoft qui a laissé plein de bugs dans Exchange 200X ?)
Bref, un certain nombre d'acteurs ont clairement intérêt au status-quo. Et pendant ce temps la, les euros se transforment en dollars et prennent l'avion pour finir dans les poches de Bill Gates et des actionnaires d'IBM.
Mais le logiciel libre est une innovation pertubatrice et ce n'est donc qu'une question de temps. Les interêts particuliers ne font que ralentir le processus et petit à petit va se construire une industrie du logiciel libre solide et efficace qui s'imposera d'elle-même. Ceci va se faire progressivement domaine par domaine. Mais c'est une tendance qui s'imposera inexorablement car le modèle replace les éditeurs logiciels dans une position plus raisonnable vis-à-vis des clients et est clairement plus efficace en terme de coûts à qualité équivalent sur le produit fini. Et la peut-être on aura un peu plus de sociétés européennes dans ce paysage et les euros se transformeront un peu moins en dollars pour prendre l'avion.
Journée KM à l'ENSAM avec XWiki le 22 Juin
Je vais intervenir dans une table ronde "Efficacité collective et nouvelles technologies de connaissances [blogs, wikis, réseaux sociaux, ] : un défi à relever." à la Journée KM de l'ENSAM.
Il y aura aussi le Padawan !
J'espère qu'on vous y verra nombreux. L'inscription est gratuite (10 Euros pour le dejeuner). Je reprends les infos du site de l'ENSAM:
Il est donc important de sinscrire. Envoyez un message à ladresse km@paris.ensam.fr">km@paris.ensam.fr en précisant si vous déjeunez.
Précisez les éléments suivants :
* Prénom et Nom
Une voirie mal organisée comme source de revenu
Aujourd'hui, je viens de sponsoriser la voirie de Paris, en me prenant une amende (et perte de point) pour un franchissement de ligne blanche d'un danger au moins de niveau 10..
Pour ceux qui connaissent la sortie du periph porte de Passy en venant du Sud, quand on veut tourner à gauche vers le bois de Boulogne, il y a une jolie ligne blanche qui vous l'interdit et on vous oblige à faire un tour que je n'arrive pas à identifier sur la carte et qui à l'heure de pointe à laquelle je suis passé doit bien représenter un détour de 15mn (rien que pour arriver au feu Bd Suchet il faut attendre 4 ou 5 feux).
Donc comme personne n'a envie de perdre ce temps la, en général les gens coupent la ligne blanche, y compris la Police que j'ai vu en revenant une demi-heure plus tard faire exactement la même chose que moi..
Il est vrai que c'est d'un danger extreme. Quand j'ai coupé la ligne j'ai regardé s'il n'y avait personne (pas de voiture ni de vélo à l'horizon) et je l'ai fais au pas..
Mais bon une si bonne aubaine cela ne se loupe pas.. 200m plus loin il y a la police (gentillement stationnée sur la voirie, ce qui n'est pas autorisé non plus). Et hop: "Police Nationale"... "Franchissement de ligne blanche, monsieur"... Et hop "90 Euros" (j'ai découvert ensuite qu'il y avait aussi un point).
Q: C'est le même prix qu'un franchissement de ligne blanche à 120 à l'heure sur une departementale non ?
A: ...
Q: Mais vous pensez pas qu'il y a des choses plus dangereuses qui pourraient vous occuper ?
A: C'est un franchissement de Ligne Blanche monsieur, c'est interdit.
Q: Mais c'est pas dangereux ?
A: Si c'est dangereux, puisque c'est interdit.
Q: Alors par ou je dois passer ?
A: Plus loin vous pouvez tourner.
Q: Et après je vais ou pour revenir ?
A: Vous prenez un plan..
Forcement ils ne savent pas, vu qu'ils coupent la ligne blanche !!! Et EUX ils ont le droit..
Q: Vous pensez pas que c'est un peu dommage que vous travaillez sur cela ?
A: On a des ordres Monsieur.
Q: Admettez que ce sont des ordres cons ?
A: ...
Comme quoi une voirie mal faite peut-être une bonne source de revenu. Je crois qu'il ne faut pas compter sur une ligne pointillée à cette endroit la pour nous permettre d'éviter l'embouteillage pour traverser le bois.
Merci la Police
PS: Ah oui bien sûr j'ai aussi attrapé l'amende à 135 Euros pour non présentation du certificat d'assurance à jour, parce qu'ils n'ont pas de connections au système des assurances pour verifier que j'ai bien continué à payer mon assurance.. Heureusement celle-ci elle peut-être annulée en présentant le bon certificat dans les 5 jours.